Biotechnologie : Merck lorgne le marché marocain
Le marché des médicaments biotechnologiques en Afrique représentera en 2020, 10 milliards de dollars. Sur ce marché, Merck tisse sa toile en Afrique du Nord et au Maroc.
«C’est le sujet d’actualité de l’industrie pharmaceutique dans le monde. Le Maroc a le choix d’être acteur ou spectateur de cette transformation des biotechnologies». C’est en ces termes qu’Ayman Cheikh Lahlou, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), a choisi de lancer les travaux de ce séminaire co-organisé avec le laboratoire allemand, Merck, le 13 juin à Casablanca.
Dans un premire temps, il faut savoir qu’ «un médicament biologique est une substance produite à partir d’une cellule ou d’un organisme vivant ou dérivée de ceux-ci. Les vaccins, les facteurs de croissance ou les médicaments dérivés du sang sont des exemples de produits biologiques», explique l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). Dans cette famille de médicaments, on retrouve aussi les biosimilaires qui regroupent selon l’AFSSAPS, «tout médicament biologique dont le brevet est tombé dans le domaine public et qui peut être copié et c’est cette copie que l’on désigne comme un biosimilaire».
Sur ce marché, le laboratoire allemand, Merck, ne cache pas ses ambitions pour l’Afrique du Nord et au Maroc. «Le secteur pharmaceutique, en Afrique du Nord, est en pleine expansion, de plus en plus porté vers l’international et notamment vers l’Afrique», explique Karim Bendhaou, président de Merck pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest. C’est dans le cadre de sa stratégie de croissance qu’il a invité ses confrères pharmaceutiques nationaux et internationaux, présents au Maroc, pour leur présenter «le savoir-faire en matière des biotechnologies».
Cette rencontre a été l’occasion de présenter à ces professionnels les dernières tendances en matière de biotechnologies et de mettre à leur disposition une suite de solutions scientifiques, industrielles, réglementations et marketing mises en place par Merck pour leur développement pour bien positionner le nouveau produit sur le marché marocain. Des membres des différents groupements d’industriels du secteur ont pris part à cette rencontre, notamment l’AMIP, les Entreprises du médicament au Maroc (LEMM), l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) et la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique (CNIP).
