Tourisme : Un plan pour conquérir le marché chinois

Le marché chinois est appelé à se développer rapidement après l’entrée en vigueur, aujourd’hui, de la décision royale de supprimer les visas pour l’ensemble des ressortissants chinois.
Le département du Tourisme a l’ambition d’être la locomotive du nouvel élan des relations entre le Maroc et la Chine. C’est ce qui a été indiqué lors d’un séminaire tenu lundi, à Casablanca conjointement par le ministère du Tourisme, l’Office national marocain du tourisme, la Confédération nationale du tourisme et l’Observatoire du tourisme. Le ministre de tutelle, Lahcen Haddad, s’est montré optimiste quant à l’objectif tracé, lequel est de multiplier par dix le nombre des visiteurs chinois, d’ici 2020 pour le porter à 100.000, au lieu de 10.000 enregistré en 2015. Une mission qui sera facilitée par la suppression des visas, à partir d’aujourd’hui, pour les Chinois.
Le séminaire qui a réuni aussi la Société marocaine d’ingénierie touristique, la Caisse marocaine de développement touristique, le Conseil régional du tourisme et les compagnies aériennes, a permis de tracer les priorités afin de préparer les opérateurs pour les flux attendus. À noter qu’en plus du mémorandum d’entente visant le soutien des flux touristiques de part et d’autre, le Maroc bénéficie des avantages fournis par l’accord de Statut de destination approuvée (SDA), pour développer des partenariats ciblés avec les opérateurs chinois.
Le plan d’action repose également sur l’accompagnement du département de tutelle et qui réside principalement dans la mise à disposition de guides chinois agréés qui sont encore rares et l’aménagement des sites prisés par ce genre de touristes. D’autres exigences renvoient au renforcement de la présence de la cuisine chinoise dans les principaux lieux d’attraction, sans oublier la problématique des lignes aériennes directes.
La convergence des actions reste cruciale pour cette 2e moitié de l’année 2016 qui sera, également réservée à l’activation des mesures qui doivent être prises afin de repositionner le Maroc et de profiter de la dynamique de l’échange entre les deux pays dans les autres domaines convenus lors de la visite royale.