Maroc

Sahara : Ces gestes qui incriminent Ban Ki-moon

Le secrétaire général de l’ONU, lors de sa dernière visite dans la région./DR

Outre les propos utilisés par le secrétaire général de l’ONU sur la question du Sahara, Ban Ki-moon a commis d’autres gestes maladroits vis-à-vis du Maroc, lors de sa visite à Bir Lahlou. Précisions du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
 
L’affaire Ban Ki-moon est loin de connaître son épilogue, même si ce dernier a exprimé ses regrets, par le biais de son porte-parole, quant à l’utilisation du terme «occupation» en parlant du Sahara marocain.

Dans des précisions apportées, mardi, par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la coopération marocain, on apprend que le secrétaire général de l’ONU a fait des gestes qualifiés par le Maroc de «marques d’alignement», à la position des autres parties liées au conflit du Sahara.

En effet, le porte-parole du département dirigé par Salaheddine Mezouar a fait savoir que «la visite, le 5 mars, du secrétaire général de l’ONU à la localité de Bir Lahlou, constitue un développement dangereux puisque cela revient à considérer Bir Lahlou comme une extension de Tindouf». Et d’expliquer : «En procédant de la sorte, le SG a consacré une division du territoire, crédité la thèse de «territoires libérés» et changé le statut de cette zone tampon».

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération soutient également que «les marques d’alignement qu’ont été le «V de la victoire» brandi par Ban Ki-moon et son inclinaison devant l’étendard d’une entité fantoche non reconnue par l’ONU sont également une violation du devoir d’impartialité du Secrétariat général et autant d’affronts au Maroc et au peuple marocain».

Le porte-parole du ministère de s’interroger : «S’agit-il là également d’un malentendu autour d’actes uniques et de réaction personnelle ?»

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération n’a pas manqué de rappeler qu’en déclarant que «La Minurso était prête à organiser exclusivement un référendum, le SG a violé son mandat de facilitation tel qu’encadré par les résolutions du Conseil de sécurité». Et de rappeler que «depuis 2004, l’option référendaire n’est plus évoquée par le Conseil de sécurité pour résoudre ce différend régional. Même l’Assemblée générale n’y fait plus référence depuis 2007».



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