Le Maroc et la Suède veulent «repartir sur de bonnes bases»
Lors de ses entretiens avec les hauts responsables du gouvernement et du Parlement suédois, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami a souligné que «les deux parties entendent amorcer un nouveau chapitre dans leurs relations».
Ainsi, le Maroc et la Suède ont clairement exprimé «l’importance d’aller de l’avant sur de bonnes bases avec l’impératif de garder constamment ouverts les canaux de dialogue et de concertations sur tous les sujets».
«Nous avons senti qu’il y a un engagement du gouvernement suédois. Ils ont compris qu’ils avaient choisi un mauvais chemin et veulent aujourd’hui repartir sur de bonnes bases après avoir pris connaissance de l’affaire nationale», a souligné El Alami.
Sur le dossier du Sahara, source de la récente brouille diplomatique entre Rabat et Stockholm, la ministre des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a réaffirmé «la décision claire du gouvernent de son pays, conduit par les Sociaux-démocrates et les Verts, de ne pas reconnaître la pseudo «RASD», réitérant l’appui au processus de négociation en cours sous l’égide des Nations-Unies».
De son côté, le premier vice-président du Parlement suédois (Riksdag), Tobias Billstrom, du Parti du rassemblement modéré (opposition), a qualifié «cette décision de «très sage» car l’actuel gouvernement se rallie à la position constante du pays nordique en faveur d’une solution mutuellement négociée au différend régional sur le Sahara».