États-Unis : les réseaux sociaux, nouvel outil de filtrage migratoire

Dans un tournant significatif de sa politique migratoire, les États-Unis exigent désormais des candidats aux visas F, M et J de rendre publics tous leurs profils de réseaux sociaux afin de permettre une évaluation complète de leur identité et de leur admissibilité.
Cette mesure, annoncée officiellement par l’ambassade américaine à Rabat sur X (anciennement Twitter), marque une nouvelle étape dans l’intégration du numérique aux procédures administratives.
Après avoir d’abord réclamé les identifiants, puis l’historique des comptes, Washington exige désormais une visibilité totale sur l’ensemble des contenus publiquement accessibles.
Cette exigence reflète une redéfinition des critères de confiance, où la vie numérique devient un élément central du processus de sélection migratoire.