Protection de l’océan : l’action de l’UNESCO plébiscitée
Les Prix La Vanguardia, créés par le journal éponyme, récompensent chaque année une demi-douzaine de personnalités et d’institutions à l’action exceptionnelle. L’UNESCO vient d’être primée dans la catégorie «développement durable».
L’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé avoir reçu le Prix La Vanguardia 2024 dans la catégorie «développement durable», une distinction qui «salue le rôle mondial de l’UNESCO dans la protection de l’océan». «L’UNESCO est honorée de recevoir ce prix qui vient reconnaître l’important travail accompli par ses experts pour mieux connaître, mieux éduquer et mieux protéger l’océan», a déclaré, dans un communiqué, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, qui a reçu lundi le Prix à Barcelone.
La DG de l’UNESCO a notamment souhaité partager cette distinction «avec les milliers de scientifiques, d’éducateurs, de gestionnaires de sites ou encore d’artistes qui œuvrent chaque jour à nos côtés via nos réseaux mondiaux de coopération». Les Prix La Vanguardia, créés par le journal éponyme, récompensent chaque année une demi-douzaine de personnalités et d’institutions à l’action exceptionnelle, dans des domaines comme la culture, les sciences ou l’entrepreneuriat.
«L’UNESCO devient la toute première organisation internationale à recevoir ce trophée, dans la catégorie «développement durable», se félicite l’organisation onusienne, précisant que ce prix vient «saluer l’action transversale de l’UNESCO en faveur de la protection de l’océan et de la biodiversité marine, notamment à travers ses programmes de soutien à la recherche scientifique, d’éducation à l’environnement, de sauvegarde des sites marins ainsi que des savoir-faire et des connaissances ancestrales liés à l’océan». L’UNESCO fait partie des organisations pionnières en matière des sciences de l’océan, avec la création dès 1960 de la Commission océanographique intergouvernementale, devenue depuis une référence pour la communauté scientifique mondiale, souligne le communiqué.
L’Organisation est à l’origine du Système mondial d’observation de l’océan (GOOS) et du système d’information sur la biodiversité de l’océan (OBIS) qui a déjà répertorié à ce jour plus de 190.000 espèces. Elle coordonne aussi la cartographie en haute résolution des fonds marins. Depuis 2021, l’UNESCO dirige la Décennie des Nations-Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable qui a permis de lever 1 milliard de dollars pour financer plus de 500 projets.
L’Organisation accompagne aussi plus de 100 pays dans le développement de l’éducation à l’océan et à l’environnement, par l’adaptation de leurs programmes et manuels scolaires. En outre, l’UNESCO protège près de 300 sites marins à travers le monde, et à travers eux des écosystèmes d’une richesse exceptionnelle, grâce à la Convention du patrimoine mondial et à son programme des réserves de biosphère.
Sami Nemli avec agences / Les Inspirations ÉCO