Édito. Soft power effects
N’en déplaise à tous les nihilistes, le Maroc joue sur la partition de l’influence avec maestria. Dans le «Global soft power index-2024», le Royaume se positionne au 50e rang parmi les 193 Nations scrutées par le cabinet britannique Brand finance. Plus qu’une progression, le Maroc signe une véritable ascension, en gagnant cinq places par rapport à l’édition 2023. Il est ainsi premier parmi les pays du Maghreb, et sur le podium des nations africaines les plus influentes.
D’abord, c’est bien la preuve que la puissance ne se mesure pas seulement au poids économique ou à celui de l’arsenal militaire. Ensuite, cela veut dire que le Maroc a su capitaliser sur ses atouts intrinsèques pour se démarquer sur la scène internationale.
En effet, l’analyse de Brand finance révèle une évolution «remarquable» de l’indice «avenir durable» du Royaume. Et dans les domaines des «médias et communication» ainsi que des «sciences et éducation», notre pays a grimpé de huit et quatre échelons, respectivement. On parle donc, désormais, d’un Maroc qui investit dans le savoir et qui prend très à cœur les enjeux du développement durable. Mais ce n’est pas tout, car il s’agit maintenant de poursuivre avec plus de ténacité dans cette voie.
Le défi sera, en effet, de continuer à innover, à investir dans le capital humain et culturel et à promouvoir une image positive à l’échelle mondiale. Le Maroc a toutes les raisons d’aspirer à gravir encore plus haut les échelons du soft power mondial tout en inspirant, espérons-le, d’autres nations au passage.
Meryem Allam / Les Inspirations ÉCO