Douanes et impôts indirects : jusqu’où ira le digital ?
En ces temps d’après Covid, la digitalisation est devenue à la mode. Quels que soient le métier ou les services concernés, elle est devenue un moyen moderne et efficace qui permet souvent d’obtenir des résultats et surtout de gagner du temps. L’Administration des douanes et impôts indirects l’a bien compris et s’est engagée depuis un moment dans la digitalisation de plusieurs services. Objectif : en finir avec les procédures administratives trop lourdes. Un moyen efficace de lutter contre la corruption et de contrôler au maximum les processus des douanes. Dernière innovation en date, «Diw@nati», une plateforme qui offre des services en ligne pour aider les chefs d’entreprise à effectuer leurs opérations pas à pas.
Grâce à ces nouveautés, la douane aide aussi le fisc à mieux remplir les caisses. D’année en année, elle encourage donc la transparence, puisque pas moins de sept formalités administratives, qualifiées de «lourdes», viennent d’être digitalisées chez l’ADII. Mais jusqu’où ira l’administration dans ce modus operandi ? Car la digitalisation, avec tout ce qu’elle peut apporter comme progrès, a également ses limites et, parfois, le facteur humain reste bien évidemment irremplaçable. Il faudra aussi en tenir compte, car l’ADII ne pourra pas tout faire passer par le digital. Il est vrai qu’un bon interlocuteur est parfois bien plus persuasif qu’une machine.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO