Sahara : la marocanité est une vérité incontestable
La diplomatie marocaine a réalisé des percées notoires dans le dossier du Sahara marocain, comme en atteste l’ouverture de consulats de plusieurs pays dans les provinces sud du Royaume dernièrement. Ainsi, la mise en place du Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud du Royaume a favorisé la réussite du Plan d’autonomie des provinces concernées.
Pour le Maroc, la bataille diplomatique sur la marocanité du Sahara est définitivement pliée. À l’instar de la position de la grande majorité de la communauté internationale, les Etats-Unis ont également réaffirmé leur appui sans faille qui signifie en effet que la solution ne peut être que politique, basée exclusivement sur l’Initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume.
À la faveur d’une diplomatie active et agissante, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, d’autres pays influents suivent tour à tour l’exemple américain en apportant depuis un soutien ferme à la solution proposée par le Maroc.
L’Espagne, l’Allemagne, la Roumanie, les Pays Bas, les Philippines, la Serbie et la Hongrie, pour ne mentionner que ces derniers, ont annoncé leur appui au plan marocain, en tant que seule solution sérieuse et crédible. Ils rejoignent ainsi la majorité des États arabes et africains qui soutiennent avec vigueur, et depuis toujours, le Plan d’autonomie sous la souveraineté du Maroc.
Par la voix des plus hauts responsables des différentes branches du gouvernement, l’administration Biden n’a pas failli à cette tradition en réaffirmant que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est «sérieuse, crédible et réaliste». Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et comme une approche pour répondre aux aspirations des populations de la région, a relevé le département d’Etat américain, à chacune de ses dernières réactions sur ce dossier.
Le Maroc attaché au processus pacifique
Contrairement à l’Algérie qui a créé le groupe séparatiste du «polisario», l’arme et le finance pour éterniser l’instabilité dans la région en s’opposant à toute issue politique, le Maroc ne cesse de répéter son attachement au processus politique des tables rondes, conformément aux résolutions des Nations Unies. La dernière résolution en date, la 2602, appelle en effet à parvenir à une solution politique «réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis» au différend régional sur le Sahara marocain. En renouvelant l’assistance applicable au Sahara marocain, le Congrès américain consacre également la prééminence du plan d’autonomie.
Le rapport accompagnant la loi de Finances américaine, promulguée cette année par le président Joe Biden, après son adoption par le Congrès, en tant que pouvoir législatif réunissant la Chambre des représentants et du Sénat, renouvelle l’octroi par les États-Unis d’une assistance applicable au Sahara marocain. Le rapport accompagnant cette loi réaffirme aussi, de manière claire, la constance de la position de Washington en soutien au processus mené sous l’égide des Nations Unies en faveur d’une solution politique de compromis à ce différend régional entretenu par le régime algérien.
A Washington, le soutien est clair sur l’impératif de se conformer aux paramètres des résolutions du Conseil de Sécurité qui consacrent la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie en tant que solution crédible, sérieuse et réaliste à ce conflit artificiel.
L’Espagne plus claire
En mars 2022, le premier ministre espagnol a écrit dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI que Madrid soutenait le Plan marocain d’autonomie pour le Sahara et souhaitait construire une nouvelle relation avec le Maroc. Dans sa lettre, il a promis que l’Espagne agirait en «toute transparence absolue» et que «l’Espagne tiendra parole».
En effet, c’est la première fois que Madrid approche Rabat en ces termes et soutient le projet marocain d’autonomie des régions du sud et donc de souveraineté marocaine sur le Sahara. De son côté, l’Algérie, protectrice du polisario, qui n’avait jamais reconnu sa participation au conflit, a rappelé son ambassadeur suite à la décision espagnole.
Le CCG réitère sa position
Le Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a réitéré ses positions et décisions constantes en faveur de la marocanité du Sahara et de la préservation de la sécurité et de la stabilité du Maroc et de son intégrité territoriale. Cette réaffirmation a été exprimée dans la déclaration finale qui a sanctionné les travaux de la 42e session du Conseil suprême du CCG, qui s’est tenue mardi à Riyad sous la présidence du Royaume d’Arabie saoudite.
La déclaration de clôture, qui a été lue par Nayef Ben Falah Al-Hajraf, secrétaire général du CCG, a également salué la résolution n° 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, adoptée le 29 octobre dernier. Le Conseil suprême du CCG a, d’autre part, souligné l’importance du partenariat stratégique privilégié, liant le Conseil de coopération du Golfe et le Royaume du Maroc, et de la mise en œuvre du plan d’action commun.
Le NMDPS favorise le Plan d’autonomie
La mise en place du Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud du Royaume (NMDPS), qui s’inscrit en droite ligne avec la Constitution de juillet 2011, est de nature à favoriser la réussite du Plan d’autonomie des provinces concernées, notant que ce plan s’est fixé, comme clé de voûte, le respect et la promotion des droits humains.
Le Royaume a tranché en ce qui concerne les réformes politiques et démocratiques, surtout avec les avancées réalisées en matière de protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, représentées notamment par la mise en place de Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme, à Laâyoune et Dakhla.