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Fès-Meknès : les doutes n’empêchent pas la reprise de l’embauche

La Région Fès-Meknès enregistre une reprise plus rapide de l’emploi formel. En effet, selon les chiffres de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le nombre d’emplois déclarés en mars 2021 dépasse celui enregistré avant la période de la crise sanitaire.

Malgré la crise sanitaire de la Covid-19, les dernières données de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) font étta d’une reprise remarquable de l’emploi dans la Région Fès-Meknès. Concernant la situation de l’emploi depuis le début de la crise sanitaire, on constate que le nombre des salariés déclarés à la CNSS a enregistré une chute drastique durant la période de confinement.

En effet, ce nombre a régressé de 165.213 en mars 2020 à 85.377 au mois d’avril, soit une diminution de près de 50%. À partir du mois de juin 2020, le nombre des salariés déclarés à la CNSS est reparti à la hausse pour atteindre 136.338 personnes. À fin mars 2021, le nombre des déclarations a atteint 169.478, enregistrant ainsi une légère amélioration par rapport au nombre enregistré avant la crise de Covid-19. Les données de la CNSS font ressortir que le nombre d’entreprises affiliées à la CNSS dans la région est passé de 17.691 en 2016 à 21.947 en 2020. Ce nombre a été de 20.554 entreprises en 2019, 19.519 en 2018 et 18.461 en 2017. Ces données font état de 213.517 salariés déclarés en 2020, 203.712 salariés en 2019, 193.366 en 2018 et 180.110 en 2017. Selon la même source, un total de 40.810 postes d’emploi ont été créés par le secteur formel au niveau de la Région Fès-Meknès entre 2017 et 2020, dont 9.805 en 2020 et 10.346 en 2019. Dans ce cadre, la Région Fès-Meknès a mis en place un contrat spécifique dédié au programme d’appui à la création de l’emploi 2021-2023. Nécessitant une enveloppe de 328 MDH, ce programme est financé à hauteur de 200 MDH par le ministère du Travail, 89,62 MDH par le Conseil de la Région Fès-Meknès, 30,6 MDH par l’ANAPEC et 7,5 MDH par l’Agence de développement social. Dans son axe dédié à l’amélioration de l’accès à l’emploi, le contrat devra contribuer à la formation de plus de 3.600 porteurs de projets.

Concernant l’auto-emploi, le programme devra financer 900 projets dans le cadre du programme Intilaka, l’organisation de 60 compétitions régionales et d’accompagner 450 porteurs de projets pendant la phase de pré-création d’entreprise. La région a lancé également un projet pour la promotion de l’emploi des jeunes dans le monde rural. Doté d’une enveloppe de 32 MDH, dont 29 MDH financés par la région et 3 MDH par l’ANAPEC, ce volet vise la promotion de l’emploi des jeunes en milieu rural à travers l’amélioration de l’employabilité de 1.500 jeunes et la mise en place d’espaces emploi et d’unités mobiles dans le monde rural. Ce programme s’appuie sur les projets et objectifs programmés dans le cadre du Programme de développement régional et sur les mesures inscrites dans le Plan national de promotion de l’emploi (PNPE), notamment en ce qui concerne les mesures actives d’emploi. Il vise également à permettre aux chercheurs d’emploi appartenant à la région, en particulier les jeunes, de profiter des opportunités d’emploi disponibles dans la région. 

Mehdi Idrissi / Les Inspirations Éco



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