Paiement mobile. À grandes ambitions, gros moyens
Lancé en 2018 par la Banque centrale et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications, le dispositif réglementant le paiement mobile nourrit comme vocation de faire de cette activité, un vecteur clé de l’inclusion financière.
En témoigne la quinzaine d’établissements de paiement créée pour investir ce nouveau marché.
Outre les banques (BPAY de la Banque populaire, dabaPay de BMCE Bank, Beztam-E du Crédit agricole du Maroc, So Pay de la Société Générale et WEPay de CIH Bank), plusieurs opérateurs ont reçu leurs agréments pour créer des filiales dédiées.
Il s’agit de Wafacash, Maroc Traitement de Transaction (M2T), Bash Plus, NAPS, Maymouna Services Financiers, le Centre monétique interbancaire (CMI), Barid Cash, Fast Paiement en plus de Maroc Telecom, Inwi et Orange.
Le but est de venir à bout de la circulation du cash et de sa gestion très coûteuse, mais surtout pour offrir de nouvelles opportunités pour les régions les plus reculées.
Bank Al-Maghrib table, d’ici 2024, sur un marché de 6 millions d’utilisateurs pour 1,3 MMDH de transactions.
Y a-t-il un engouement pour cette nouvelle offre? Comment faut-il faire évoluer les habitudes des Marocains? Les dispositions réglementaires et techniques sont-elles au point? Décryptage d’une activité au fort potentiel…
- Un décollage timide, mais des perspectives certaines
- Les raisons de la réticence
- Le potentiel de l’activité décrypté par Al Barid Bank
- Inwi Money. La démonstration de force d’Inwi