Le PSG a besoin de 80 millions d’euros pour éviter les sanctions de l’UEFA
Voilà qui va faire jaser en Europe ! N’en déplaise à ses concurrents, le Paris Saint-Germain sait exactement la somme qu’il lui manque pour combler son déficit et entrer dans les clous du fair-play financier. Il sait surtout comment y parvenir. L’UEFA a été la première informée. Et pour cause, sous la pression de plusieurs clubs européens et de la ligue espagnole notamment, une enquête a été lancée dès septembre afin de connaître les détails du plan de financement des transferts de Neymar et Kylian Mbappé.
La Liga s’était insurgée face aux 222 millions d’euros déboursés par le PSG pour le paiement de la clause du Brésilien à Barcelone, et ne décolère toujours pas d’ailleurs. Selon RMC Sport, le Paris Saint-Germain aurait encore besoin d’augmenter ses revenus de 80 millions d’euros cette saison pour rester dans le chemin balisé par l’UEFA concernant le fair-play financier. Une somme qui pourrait faire peur à de nombreux clubs tricolores mais pas aux vice-champions de France, dont les moyens sont infiniment supérieurs. Les leviers sont connus de longue date. Nike comme Fly Emirates représentent deux possibilités d’augmenter immédiatement et de manière conséquente les revenus du club. Un contrat longue durée avec l’équipementier qui sponsorise également Neymar et Mbappé est à l’étude et pourrait permettre de compenser une partie du déficit.
La vente des joueurs apportera également une partie du pactole nécessaire. Tout proche de quitter le PSG pour rallier le FC Barcelone en toute fin de mercato estival, Angel Di Maria aurait finalement été bloqué en grande partie à cause de l’annonce de l’enquête ouverte par l’UEFA à l’encontre du club parisien. Le PSG a fixé son prix pour Angel Di Maria en vue du prochain mercato hivernal : 75 millions d’euros. Désireux de vendre un ou plusieurs éléments offensifs au plus vite afin de rentrer dans les clous du fair-play financier, le club de la capitale aurait d’ailleurs pu se séparer de son ailier argentin l’été dernier, puisque ce dernier semblait tout proche du FC Barcelone dans les dernières heures du mercato.
En effet, alors que le PSG était encore en négociations avec le Barça pour Di Maria et semblait proche d’un accord, l’UEFA officialisait le 1er septembre dernier l’ouverture de son enquête sur les dépenses estivales du club francilien. Une annonce qui aurait tout chamboulé, puisque le club catalan aurait ainsi mesuré l’urgence pour le PSG de vendre Di Maria et se serait montré plus intransigeant dans ses négociations. Antero Henrique aurait donc ensuite refusé de voir ses conditions à la baisse, ce qui aurait finalement fait capoter le transfert d’Angel Di Maria au FC Barcelone. Il reste la billetterie, une tournée en janvier pendant la trêve est ficelée sans doute aux Etats-Unis, ce qui entrainera l’annulation du désormais traditionnel mini stage de préparation à Doha, et engendrera bien entendu des revenus liés aux compétitions ainsi que les droits TV. La route est tracée et les Parisiens ont tout intérêt à briller, notamment en Ligue des champions, s’ils veulent éviter les sanctions.