Un consensus, vite !
Grève après grève et débrayage après débrayage, on ne compte plus les suspensions de travail dans les collectivités locales. Si bien qu’on est en droit de se demander si les échos que ces mouvements sont censés produire, résonnent encore comme ils devraient le faire.
Depuis de longues années, en effet, le mécanisme de riposte s’est montré inlassable, et celui de la résistance au bras de fer, aussi ! Et entre les deux parties, le citoyen et l’investisseur subissent. Chaque semaine, c’est la même rengaine : au nom du dialogue social et du droit à l’équité, on va jusqu’à hypothéquer la noble mission du service public et, avec, toutes les ambitions d’amélioration telles que tracées par les orientations royales.
Le débat devrait prendre une tournure réellement proactive avec des objectifs clairs, un échéancier raisonnable, de l’écoute – beaucoup d’écoute -, quelques concessions de part et d’autre, et aussi, de la répartie. Il en coûte beaucoup à l’économie, et au climat social, du fait de la persistance de ce malaise qui paralyse nos collectivités.
Aussi, un consensus, ou du moins un début d’accord, se doit d’être trouvé au plus vite afin que la facture ne se corse pas davantage !
Meriem allam / Les Inspirations ÉCO