Un an après…
Il y a un an, presque jour pour jour, on titrait «L’après retour» suite à la réintégration par le Maroc de l’Union africaine (UA). On attirait l’attention sur la nécessité d’investir avec énergie les rouages de l’UA, notamment les commissions. Douze mois après, force est de constater que notre pays est sur la bonne voie. On fait du forcing auprès du tout puissant Conseil de paix et sécurité en l’intégrant comme représentant de l’Afrique du Nord. On nomme un ministre dédié aux Affaires africaines. Et, last but not least, on programme la construction d’un imposant building à proximité du siège de l’UA, à Addis-Abeba, où éliront domicile l’ambassadrice marocaine auprès de l’UA, le directeur de la délégation marocaine ainsi que les services et départements y afférents. Autant dire qu’un travail de fond est en train de se faire en douceur et sans fanfare et c’est de bon augure. Il faut le reconnaître, la partie ne sera pas de tout repos, puisque nos adversaires essayeront à chaque fois de freiner cet élan vers l’avenir. Cependant, il y a matière à nous rassurer du moment que l’on peut désormais affirmer sans hésitation que ce dossier est bien géré et qu’il y a une stratégie derrière. Nasser Bourita, pour ne pas le nommer, y a fait ses preuves et a plusieurs fois sillonné l’Afrique, développant au passage son réseau, à la manière d’un joueur qui évolue dans une équipe où il a démarré en tant que minime. Autant dire un poisson dans l’eau. Maintenant, l’on sait qu’en Afrique, rien n’est définitivement acquis et que tout peut basculer avec le changement d’un chef d’État, c’est pourquoi la vigilance et la veille doivent toujours être de mise.
