Sur les chapeaux de roues
La machine industrielle tourne à plein régime au Maroc. Dans cette dynamique, le moteur de l’automobile vrombit fort jusqu’à impressionner le monde. C’est, en effet, en véritable machine de guerre que ce secteur est en train d’avancer, accumulant les conventions et les mémorandums d’entente, renforçant ainsi la nouvelle position du royaume sur l’échiquier mondial de l’industrie automobile. Renault, PSA, Yazaki, BYD Auto Industry… les vannes sont ouvertes et les investissements pleuvent dans les différents écosystèmes du Plan d’accélération industrielle.
Hier encore, c’est une bagatelle de près de 14 MMDH qui a été actée devant le roi, devant se traduire sur le terrain par la mise en œuvre de 26 investissements industriels et pas des moindres. Nous sommes donc bien partis pour atteindre l’objectif d’une capacité de production d’un million d’unités de véhicules d’ici 2020 pour, in fine, trôner dans le top 7 mondial de l’industrie automobile.
Maintenant, il ne faut pas croire que ces investissements viennent au Maroc de façon aléatoire, ni facile. Ils sont le fruit de longs et ardus processus de négociations, de discussions, de lobbying, ce qui fait de chaque investissement annoncé au Maroc une victoire en soi que plusieurs pays nous envient. À charge pour nous de les préserver. Il ne suffit pas pour le gouvernement de promettre un climat des affaires adapté, un marché sans corruption, une infrastructure et une logistique à la hauteur : ces opérateurs étrangers ont aussi besoin de villes sûres et de services de santé efficaces et dignes. Investir au Maroc, c’est aussi y vivre.
