Opinions

Scandaleux

L’élection des membres du Conseil national de la presse (CNP) a révélé au grand jour un véritable malaise au sein de la corporation. Si l’élection du collège des éditeurs s’est passée sans problème, le collège des journalistes a été avant, pendant et après les élections, au cœur de dérives scandaleuses. Accusations réciproques, insultes et diffamations de part et d’autre… cela a engendré la suspension par la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), de la contribution des élus de son collège à la constitution des structures du CNP. Une situation ambiguë, doublée de la promesse d’un échec annoncé et surtout d’un scandaleux échange d’accusations de la part des membres du Syndicat national de la presse marocaine. Cela n’honore guère une profession qui, souvent, s’érige en donneuse de leçons face aux hommes politiques, aux parlementaires, aux hommes d’affaires, etc. C’est là l’occasion de procéder à une auto-critique et de privilégier l’intérêt général aux intérêts personnels. Les éditeurs ne sont pas non plus des anges. On en lit de belles ; pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à faire le tour des différents titres ! Nous avons évoqué, dans notre numéro de mardi, les effets dévastateurs des «fake news» sur l’ensemble de la société marocaine et avons mis les pouvoirs publics devant leur responsabilité de protection des individus. Aujourd’hui, nous attirons l’attention des professionnels sur les risques qui planent sur les métiers de la presse – et qui les tirent vers le bas – et les invitons à faire un mea culpa. Est-ce trop demander ? 



Internet haut débit : mobilisation tous azimuts en vue de la CAN 2025


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page