Opinions

«Rif bis»?

Parlons responsabilité et reddition des comptes, ainsi que cela a été évoqué dans le dernier discours royal. Ce n’est ni un effet de mode, ni un effet d’annonce : c’est un état d’esprit. Quand on est réellement démocrate, on se soumet aux règles de transparence, de bonne gouvernance et, surtout, on choisit son camp. Le non-sens politique, dont on a parlé ici même il y a une semaine, dépasse -hélas- le gouvernement pour se manifester dans les régions, qui pourtant cristallisent l’espoir d’un Maroc meilleur.

Le cas le plus flagrant se déroule dans la Région Guelmim-Oued Noun, où la majorité menée par le RNI est confrontée à une véritable guerre de tranchées face à une opposition dont le chef de file est l’USFP. Deux formations de la coalition majoritaire du cabinet El Othmani, il faut le rappeler. Résultat des courses, tous les chantiers structurants -dont ceux signés devant le roi- sont à l’arrêt ! Un mauvais film où l’ego de deux responsables politiques risque d’embraser toute une région, la population que nous avons rencontrée ne cachant plus son ras-le-bol. Cela rappelle malheureusement les douloureuses péripéties de la «telenovela» d’Al Hoceima. Car cela fait plus d’une année que ce bras de fer dure sans que l’on s’en inquiète, à Rabat ! Il ne faudra pas attendre le départ du feu pour appeler les pompiers. Les ingrédients d’un «Rif bis» sont là, les choses s’enveniment davantage, même après un discours réprimandant les politiques de ce genre ! Le focus que nous publions dans ce numéro interpelle tout le monde, y compris les QG des partis concernés et le ministère de l’Intérieur. Car, in fine, si ce conseil a perdu sa majorité, pourquoi ne pas procéder à de nouvelles élections ?



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