Opinions

Profils statiques !

C’est parti pour la plus importante mission des partis, à savoir celle du choix des candidats. Les expériences passées ont montré les limites du mode opératoire des formations politiques, à une ou deux exceptions près, notamment en l’absence de critères requérant la transparence et la méritocratie. En effet, dans la majorité des cas, deux préalables les guident dans ce fameux choix. Le copinage et le clientélisme d’une part, et une course effrénée aux notables présentant de fortes chances de succès de l’autre. Il est donc clair que la méritocratie et le renouvellement des élites sont relégués au second plan. Déjà, au lendemain du plébiscite de la Constitution de 2011, les partis étaient interpellés quant à la nécessité de tirer le niveau des élus vers le haut. Ainsi, l’on avait vu de toutes les médiocrités et au sein de pratiquement l’ensemble des partis, en dehors de la fougue de quelques jeunes députés issus de la liste nationale, quoique celle-ci soit qualifiée de rente politique. En 2016, la situation n’a pas bougé d’un iota. Un seul préalable compte pour les partis, celui constitué par l’arithmétique et le décompte final. La qualité du candidat, en dépit d’un discours rassurant, n’est nullement une priorité, et la transhumance, pourtant interdite par la Constitution, bat déjà son plein en cet été qui risque d’être très chaud. Dans cette ambiance, les profils qui occuperont l’hémicycle au lendemain du 7 octobre ont de fortes chances de ressembler à ceux qui ont meublé le Parlement ces cinq dernières années. Reste à savoir si les programmes évolueront positivement. Mais cela est une autre histoire… 



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