Opinions

Ni anges, ni démons

Le maire de Marrakech, Mohamed Belarbi Belcaid, a répondu à certaines allégations journalistiques, soutenant que, par son élection, sa principale mission n’était pas de fermer les bars. Une sortie médiatique « forcée », en quelque sorte, car quand bien même le maire aurait voulu procéder de la manière qui lui a été préconisée, il n’aurait pas pu car n’ayant pas les prérogatives pour ce faire. Pourquoi donc une telle polémique? L’objectif semble n’être ni plus ni moins celui de créer des amalgames autour d’un référentiel donné. C’est connu: en année électorale, les Marocains sont envahis de toutes les polémiques, au grand dam de la déontologie et du professionnalisme. Nombreux, sont ceux qui oublient -ou font semblant d’oublier- que la puissance qui a imposé le Maroc dans sa région réside dans le dynamisme de ses forces vives (partis, syndicats, société civile, associations…). Ceux-là réduisent tous les débat à un clivage entre deux camps. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une classe politique qui s’affronte sur des programmes, qui fait de la surenchère d’idées et qui nourrit de la valeur ajoutée dans les contradictions de l’autre. Vouloir créer un amalgame à la seule fin de diaboliser un courant précis est une démarche lourde d’enjeux et de risques pour la stabilité, la sécurité et l’image du pays. Le Maroc est aujourd’hui fort de ses institutions et de ses fondamentaux, quelle que soit la couleur politique qui sortira des urnes en octobre 2016. À charge, pour tous les protagonistes d’entrer en concurrence pour produire aux Marocains les programmes les plus fiables et les plus réalistes. Tout le reste n’est que détails! 



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