Opinions

Monsieur Propre

La communication est un facteur indéniable de rentabilité, contrairement à ce que peuvent penser les petits esprits qui l’assimilent à un luxe dont on peut se passer. Les services de sécurité au Maroc viennent tout juste d’en découvrir les vertus, mais mieux vaut tard que jamais.

Ainsi, Abdelhak Khiyam, patron du BCIJ, plus connu comme le «FBI marocain», est depuis quelques mois très visible dans les médias, expliquant aux Marocains comment ses services opèrent afin de contrecarrer les plans diaboliques des terroristes. On est donc loin des mystères entourant certains services de sécurité, et c’est de bon augure. La DGSN, quant à elle, n’est pas en reste. En témoignent les journées portes ouvertes tenues récemment, qui soignent l’image d’un service jadis craint et même haï et consacrent la proximité avec le citoyen.

Maintenant, il faut que ces opérations de com’ témoignent de la réalité du terrain afin d’être crédibles. C’est beau de comprendre le mode opératoire de nos services de sécurité et d’apprécier les efforts déployés; encore faut-il que cette action soit complétée par une communication interne bien réfléchie. Ce n’est un secret pour personne : les agents déployés doivent être imprégnés de cette nouvelle culture afin d’assurer une synergie entre la politique d’ouverture prônée par les directions générales de ces services et ceux qui sont appelés à la déployer au quotidien. Et c’est là que la machine cale parfois : pour des raisons essentiellement liées à la méconnaissance et à la démotivation. Mais, en somme, la démarche est à encourager. 



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