Opinions

Moins de populisme !

Les députés ont fait passer un mauvais quart d’heure au ministre de la Communication et de la Culture, en séance plénière, à propos des programmes télévisés pendant ce mois de ramadan. S’il y a unanimité sur la médiocrité qui règne sur nos chaînes nationales, force est de constater que les représentants de la Nation se trompent d’interlocuteur car, dans un champ audiovisuel libéralisé et doté d’une certaine indépendance, on ne comprend pas la démarche des parlementaires. Flash-back: en 2013, quand le ministre de tutelle de l’époque avait imposé des cahiers de charges aux télévisions, il y a eu une levée de boucliers chez les députés, accusant le ministre de vouloir faire main basse sur les télévisions publiques et de s’immiscer dans leurs programmes.

Or, aujourd’hui, les mêmes partis s’insurgent contre la non-intervention du ministre à l’égard de ces mêmes télés. Il faut bien savoir ce qu’on veut. Des télés indépendantes ou sous tutelle ? En revanche, ces députés peuvent auditionner, en commissions, les patrons de ces chaînes et échanger avec eux, pour comprendre et non imposer une ligne directrice. Maintenant, le travail de fond que peuvent accomplir les députés consiste à enquêter sur les milliards «investis» dans la commercialisation de la médiocrité. Conditions d’octroi des marchés, facteurs de concurrence loyale, rationalisation, etc… La Cour des comptes aidant, cette piste pourrait s’avérer sérieuse en vue d’une moralisation du secteur. S’agissant de la critique des programmes, la presse et les réseaux sociaux s’en sont chargés. Vivement moins de populisme et plus d’efficacité!.



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