Opinions

Mieux vaut tard que jamais

L’Union européenne se rend enfin compte que ses intérêts dépendent de ceux d’un partenaire crédible et sur lequel on peut compter. Et pour cause, sur deux dossiers cruciaux, à savoir les droits de l’Homme dans nos provinces du sud et l’application de l’accord de pêche dans ces mêmes provinces, le Maroc a renvoyé au tapis les thèses fallacieuses de ses adversaires que sont l’Algérie et sa marionnette, le Polisario.

L’UE a estimé qu’il n’y a point de dépassement en matière de droits de l’homme, mais a surtout conclu que la population du Sahara profite bien des revenus de l’accord de pêche. Certes, il n’y a pas de quoi jubiler, car c’est une réalité connue depuis longtemps, mais force est de constater que l’UE a toujours observé une résistance à admettre cet état de fait, et ceci pour de multiples raisons, notamment à cause de l’activisme des lobbies de nos adversaires jusqu’au sein des instances décisionnelles de l’UE. Mieux vaut tard que jamais, diront d’aucuns, mais il faut aussi rappeler que le Maroc a dépensé l’équivalent de centaines de fois les rentrées de la vente de phosphates et pêches issues des terres sahraouies.

Les villes de nos provinces du Sahara ont été équipées, au fil des quatre dernières décennies, de tout ce dont ont besoin les grandes agglomérations urbaines. Routes, ports, aéroports, institutions d’éducation, hôpitaux, subventions directes, niveau de vie enviable, tissu économique et zones industrielles, etc. Face à cela, le phosphate sahraoui ne constitue pas plus de 2% de l’ensemble de la production nationale, ce qui n’est même pas suffisant pour payer les salaires des fonctionnaires de ces provinces. Bref, tournons cette page.



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