Opinions

Ligne rouge

Seuls 16 pays sur plus d’une cinquantaine ont répondu présent au sommet extraordinaire de l’Organisation du congrès islamique à Istanbul. C’est en soi une autre preuve de l’inexistence de ce que d’aucuns appellent le «monde islamique». L’appel d’Erdogan n’a donc pas trouvé écho, et sa proposition de considérer Jérusalem Est comme la capitale de la Palestine semble rester lettre morte. Afin de comprendre l’incapacité des pays dits islamiques -comme d’ailleurs les pays arabes- il faut décrypter les relations diplomatiques de chacun de ces pays, notamment avec l’Occident et surtout avec les USA.

Dans leur majorité, ils sont liés par des accords et des deals, parfois non dits, soit pour des intérêts économiques, soit pour s’assurer une certaine protection qui ne dit pas son nom. C’est pourquoi il était clair que le concert d’indignation et de condamnation contre la déclaration de Trump relevait plutôt d’un «devoir» à accomplir, notamment devant les peuples; l’oncle Sam le comprend parfaitement et n’y accorde pas la moindre importance. Car deux semaines après ladite déclaration, il n’y a point de mesure concrète. Même la Turquie, qui avait menacé de rompre ses relations avec Israël, n’a pas franchi le cap de l’effet d’annonce. C’est dire que seuls les Palestiniens peuvent défendre leur cause en interne avec les méthodes qui leur sont offertes, mais peuvent compter sur le soutien des pays arabes et musulmans. Aucune alternative ne peut sauver Al-Qods en dehors de ces formes de militantisme, encore moins les déclarations dans les salons cinq étoiles qui croient faire trembler les USA en qualifiant Al-Qods de ligne rouge à ne pas dépasser ! 



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