Opinions

Les patrons soulagés

À la ligne d’arrivée, le gouvernement pourrait concrétiser une réforme tant attendue, la loi sur la grève. Une revendication de longue date que les investisseurs appellent de leurs vœux depuis des décennies. L’on rappelle qu’avant ce gouvernement, le climat d’affaires était très détérioré avec un nombre élevé de grèves. Elles ont atteint leur «apogée» avec le gouvernement El Fassi, et même les grèves sauvages ne l’étaient plus. Pour pallier la chose, le cabinet Benkirane a commencé son mandat en mettant de l’ordre via l’institution d’une disposition réglementaire jamais appliquée auparavant: le prélèvement sur les salaires des grévistes des jours non travaillés. Cette mesure, qui ne nécessitait que du courage politique, a pu enrayer l’anarchie totale qui régnait dans le monde du travail. En attendant sa promulgation par le Conseil des ministres, la loi sur la grève va couronner ce processus d’amélioration du climat des affaires longtemps revendiqué par les hommes d’affaires représentés par la CGEM. Cette loi va renforcer l’interdiction prônée par l’Exécutif d’occuper le lieu de travail et d’empêcher les non grévistes d’y accéder. Cela est désormais interdit par la loi, interdiction assortie de lourdes amendes pour les contrevenants comme le stipulent les articles 6 et 13, entre autres. Maintenant, vu les délais qui nous séparent des élections législatives -en plus de la période estivale- il y a de fortes chances qu’aucun Conseil des ministres ne soit programmé. Espérons que ce point crucial s’inscrira dans la continuité de l’État et obéira au seul préalable qu’est l’intérêt suprême du pays.



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