Opinions

Les milliards de la Redal !

Les rouages de l’exécution des cahiers des charges de la gestion déléguée et le contrôle des engagements pris par le délégataire ont toujours été sujets à polémique. Et pour cause, l’opacité continue à y régner. Une opacité alimentée tantôt par le flou des attributions, tantôt par la mainmise de l’autorité de l’administration concernée. Un cas concret mérite d’être cité. Au moment où le contrat de la Redal allait prendre fin, l’association des communes de Rabat, en charge du suivi de ce dossier, a été surprise par une procédure de reconduction menée par l’Intérieur, à l’insu des élus. Le problème, c’est que la Redal n’a pas respecté son engagement d’investir à hauteur de 1,2 MMDH durant le mandat qui venait de prendre fin. La Redal n’en fut pas pour autant inquiétée. Pis encore, aucun engagement ferme de sa part d’investir les 1,2 MMDH, en plus de l’investissement à accomplir durant le mandat qui prend effet dès 2016, n’a été demandé! Il y a véritablement un problème. Ce colossal investissement devait servir à améliorer les prestations dispensées au citoyen. Ne pas les accomplir constitue un mépris à l’égard de ce même citoyen qui doit subir, à la source, les augmentations de tarification sans pouvoir exiger un service de qualité. Or, lors des élections communales, ce sont les élus qui doivent rendre des comptes au citoyen, et non le fonctionnaire qui doit empiéter sur les attributions des communes. Il va sans dire que certains délégataires profitent de ce flou pour échapper aux contrôles d’usage !



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