Opinions

Les mercenaires de la plume

L’affaire Laurent-Graciet est un cas d’école. Un État qui se respecte s’élève face aux menaces et aux tentatives d’extorsion. Dans ladite affaire, le Maroc n’a rien à se reprocher; plus encore: grâce à son attitude, couplée à la justice française, Marocains et Français connaissent désormais le vrai visage des mercenaires de la plume. Certes, ce dossier est toujours en cours de traitement par la justice française, mais le verdict de la corporation est d’ores et déjà tombé. Catherine Graciet et Éric Laurent, quoique essayant de détourner le débat vers la partie qui était à l’origine de la tentation, condamnent une action «injustifiée et à l’encontre de la déontologie». Le documentaire de France 3 sur le Maroc a été la goutte qui a fait déborder le vase en jetant un discrédit total sur les deux journalistes. Primo, les aveux de Graciet dans ledit documentaire ont choqué par leur formulation, notamment sa volonté déclarée ouvertement de privilégier l’argent au principe de base de la profession, la déontologie. Secundo, la journaliste s’érige en actrice politique quand elle dit ne voir aucun changement arriver suite à ses multiples écrits! En somme, Graciet s’est enfoncée en essayant de justifier l’injustifiable et a créé un malheureux précédent en France, ce qui gêne toute la profession dans l’Hexagone. Il sera en effet difficile, désormais, pour un autre journaliste français de toucher à ce genre de «concept» sans être pointé du doigt. Les maisons françaises d’édition l’auraient-elles compris ?  



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