Les leçons d’un procès
Plus qu’un simple chapitre judiciaire, les ennemis du Maroc veulent en faire une affaire politique et surfer sur les questions de droits de l’Homme. Soyons clairs, Gdim Izik est un incident qui a été préparé sur les plans logistique et organisationnel par ceux-là même qui financent sans compter les manœuvres du Polisario. Objectif : déstabiliser le Maroc. Néanmoins, il faut aussi reconnaître que nos sécuritaires ont pêché par excès de tolérance face à un campement irrégulier mis sur pied au vu et au su de tout le monde.
Maintenant, la justice marocaine a rectifié le tir en rejugeant les accusés devant une juridiction civile tout en leur octroyant toutes les garanties d’un procès équitable. Bien sûr, ces conditions ne feront jamais l’unanimité, car on ne pourra jamais convaincre des gens de mauvaise foi. C’est le cas de cinq observateurs sur une cinquantaine, qui répètent des mensonges appris par cœur, et devant lesquels notre communication doit être irréprochable.
D’ailleurs, il y a lieu de louer l’initiative du procureur général de donner un point de presse quotidien avec un compte-rendu du déroulement du procès. Il ne faut pas non plus aussi tomber dans le piège des séparatistes qui veulent faire d’un procès devant la Cour pénal une affaire politique afférente à celle du Sahara.
Les avocats des victimes s’en sont rendu compte, et leur plaidoyer est irréprochable. Il y a eu des crimes filmés -donc des preuves- et le reste n’est que bavardage, comme le cirque perpétré par les accusés lors des audiences, et qui est en soi un gage de liberté d’expression des mis en cause. Le Maroc réussira sûrement cet énième exercice qui renforcera notre cause.