Opinions

Le PJD perd l’Istiqlal

On savait que tout ce brouhaha politique allait éclater un jour, étant incohérent, inapproprié, s’inscrivant en contradiction vis-à-vis de certaines valeurs connues de tous. Certes, on ignorait quand cela allait arriver, mais on n’imaginait pas la dislocation prochaine. Dans la Une de sa livraison d’hier mercredi, le quotidien Al-Alam, journal du parti de l’Istiqlal, titrait en manchette sur «l’arrogance des leaders du PJD». Ainsi, on lisait que l’Istiqlal avait pris note de la candidature d’un membre du PJD à la présidence du perchoir et avait informé le parti de la lampe que les héritiers de «Si Allal» allaient logiquement voter pour lui. Sauf que, toujours selon l’organe de presse de l’Istiqlal, le secrétariat général du PJD, réuni dimanche pour prendre une décision, n’a daigné informer l’Istiqlal qu’il n’allait présenter aucun candidat que deux heures avant le rendez-vous de vote ! Les Istiqlaliens qualifient cette attitude d’arrogante, précisant qu’ils n’ont d’ordre à recevoir de personne. Voilà qui a le mérite d’être clair. Après cette claque, le PJD pourra-t-il toujours compter sur le soutien de l’Istiqlal à son prochain cabinet ? Rien n’est moins sûr. D’ailleurs, Benkirane & co sentaient que ce clash allait avoir lieu. C’est pourquoi, on le disait hier, ils déroulent le tapis rouge devant le RNI, avec l’UC dans son sillage et comptent sur Akhannouch pour convaincre l’USFP que ce dernier a eu sa part du gâteau (édito du mardi 17 janvier) et qu’il devrait soutenir l’Exécutif en dehors du gouvernement. Quelle gymnastique ! Ne vous a-t-on pas dit que nous vivions dans une misère politique ?



Informel : derrière les chiffres du HCP


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page