Opinions

Le Maroc, un pays d’institutions constitutionnelles

L’intensité des activités royales depuis la proclamation des résultats des élections du 7 octobre 2016, avec la dynamique du cabinet de gestion des affaires courantes, a démontré qu’il n’y a point de vacance d’institutions, bien que le retard de la constitution du gouvernement soit regrettable.

L e Maroc dispose d’un atout considérable que sont ses institutions constitutionnelles et à leur tête, notre Souverain. Dans d’autres circonstances, l’absence d’un gouvernement, issu d’élections législatives qui se sont déroulées dans un climat de transparence à l’exemple de mûres démocraties, aurait pu constituer un handicap majeur pour la conduite des affaires de ce pays. Or, il n’y a nullement de vacance d’institutions, bien que le retard dans la constitution du gouvernement soit regrettable.

Continuité des affaires
Le cabinet sortant, resserré depuis, expédie les «affaires courantes», certes. Dans le même temps, la réalisation des grands chantiers majeurs du Maroc se poursuivent sous l’impulsion de SM Le Roi, avec son implication personnelle assidue, qui contribue à positionner toujours plus favorablement l’économie et la société marocaines sur l’échiquier régional, international et, notamment, continental. Il suffit de retracer les intenses activités royales menées depuis plus de trois mois, depuis la proclamation des résultats des élections législatives du 7 octobre dernier. Sur l’échiquier mondial, l’accueil à Marrakech d’une Conférence historique des Nations Unies -la COP22- une conférence qui constitue une avancée majeure de la communauté de 197 pays, sur le chemin d’un paradigme économique plus respectueux de l’environnement et luttant, avec plus d’efficience, contre le réchauffement climatique.

En outre, un périple royal à travers sept contrées (Rwanda, Tanzanie, Éthiopie, Madagascar, Nigéria outre le Gabon et le Sénégal) sur des territoires économiques et diplomatiques qui connaissent, du fait de ces visites, un tournant décisif dans les relations tissées du Maroc avec eux et, notamment, qui autorise leur regard plus juste et plus mesuré porté sur notre affaire nationale sacrée, celle de l’intégrité territoriale du royaume. Et d’autres initiatives royales marquantes, telles que l’annonce du lancement du Gazoduc Ouest Africain transitant par le Maroc et la deuxième phase d’intégration des migrants en situation irrégulière.

C’est également un périple qui prépare le retour du Maroc au sein de l’organisation de l’Union africaine et représente la consécration de sa présence économique, sécuritaire, humanitaire et spirituelle dans bien des contrées de notre continent.

Par ailleurs, il y a eu le lancement ou l’inauguration de plusieurs programmes d’infrastructures économiques, d’aménagements d’espaces de promenade maritime, d’aérogares, d’infrastructures sociales -hôpitaux, centres de soins, d’infrastructures culturelles, Université des sciences de la santé, mosquée, synagogues- en plus d’audiences de personnalités étrangères. Des initiatives royales sont autant d’exemples encourageants et stimulants pour l’ensemble des opérateurs économiques et les citoyens de ce pays». 

Othman Benjelloun
Président-directeur Général du Groupe BMCE Bank Of Africa, nous fait parvenir cette contribution pour laquelle il est précisé que cette démarche, assez singulière, n’est animée par aucune autre motivation que celle que, au titre de ses responsabilités privées, mais avec une vision patriote, de contribuer à rasséréner ceux qui œuvrent au progrès des entreprises et organisations de ce pays, les entrepreneurs, investisseurs nationaux ou étrangers, les autres décideurs économiques privés ou publics, ou encore, les salariés citoyens du Maroc.



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