Le Maroc que nous voulons…
Le nouveau modèle de développement refait surface deux années après l’annonce par le roi de l’essoufflement du modèle en cours. À présent, nous passons à sa mise en œuvre avec la nomination du président de la commission qui s’attellera sur le projet de modèle qui guiderait le Maroc pour au moins les deux ou trois prochaines décennies. C’est dire l’importance que requiert ce chantier annoncé et suivi par le souverain en personne, mais sans oublier, comme il l’a rappelé dans son discours, que c’est l’affaire de tous et tous les Marocains sont appelés à y contribuer.
C’est justement à ce titre que «Les Inspirations ÉCO» a diffusé dans ce numéro quelques passages d’une intéressante contribution du mouvement Damir, publiée en un document de 120 pages. Un très bon exercice auquel toutes les institutions politiques et économiques doivent s’adonner, car, in fine, c’est le pays qui en sortirait gagnant. Le Mouvement Damir, en cohérence avec l’appel royal qui précise que «nous ne devons avoir honte ni de reconnaître nos faiblesses, ni d’avouer les erreurs qui ont entaché notre parcours. Nous devons, au contraire, en tirer les enseignements qui nous permettront de corriger les défaillances, de redéfinir le chemin à suivre», a établi un diagnostic saillant et a proposé des solutions idoines. Un travail louable d’autant plus qu’il ne restera pas que renseigné sur un document, mais fera l’objet d’un roadshow dans les régions où ce mouvement compte ouvrir le débat dans une démarche participative avec les forces vives du pays. C’est un bon prélude pour l’année 2020 qui se pointe déjà à nos portes ; que cette dynamique menée du sommet de la hiérarchie de l’État gagne tous les étages de la société, en attendant la réaction des partis, des syndicats, de la CGEM, car nous sommes tous concernés pour «Le Maroc que nous voulons», comme l’exprime si bien le titre du mémorandum du Mouvement Damir.