Opinions

Le coup de gueule de Douiri

Ce qui se passe aujourd’hui au sein du Parti de l’Istiqlal est un cas d’école pour l’ensemble de la classe politique au Maroc. Il suffit d’analyser le comportement de ce parti pendant les cinq dernières années pour en tirer aisément des enseignements. Aujourd’hui, le parti le plus puissant au Maroc s’essouffle et est au bord de l’implosion. À qui cette situation profite-t-elle ? L’histoire nous le dira et nous renseignera sur l’impact de ce tournant. En attendant, on suit avec intérêt les positions des uns et des autres et le ralliement dans l’un ou l’autre camp. Une voix a un certain écho. Adil Douiri, membre du comité exécutif, que d’aucuns prédisaient ministrable, a fait une sortie médiatique «particulière». L’homme balaye d’un revers de main son prétendu appétit pour un poste de ministre, en l’occurrence celui de l’Économie et des finances. Il émet sans détour un mea culpa, endossant entièrement la responsabilité de l’échec dudit parti lors des différentes échéances électorales depuis 2011, avec tous les membres du comité exécutif qu’il exhorte de démissionner en bloc. Il propose de passer le flambeau à une nouvelle génération capable de doter ce parti de l’énergie à même de le ressusciter dans les meilleurs délais. Au passage, il reproche – à juste titre – à Benkirane ses tergiversations et sa perte de temps et lui recommande de former son cabinet sans l’Istiqlal et ceci dans les meilleurs délais. Par ce message clair et limpide, Douiri lance donc un pavé dans la mare. À charge pour Baddou, Ghellab et Hejira de faire preuve du même courage.  



Informel : derrière les chiffres du HCP


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page