Opinions

Le cas Chabat

Aujourd’hui, Abdelilah Benkirane entame le second round des négociations pour la composition de la nouvelle majorité. Les choses sérieuses vont donc commencer avec les tractations autour de la répartition des portefeuilles. Sans aucun doute, l’Istiqlal est le partenaire majeur du PJD de Benkirane et sera donc prioritaire dans ces échanges. Un signal réconfortant a été enregistré et réside en l’acceptation de Chabat de participer au gouvernement sans conditions. Toutefois, reste le point épineux du poste officiel à confier au secrétaire général de l’Istiqlal. Deux options sont sur la table avec l’exclusion d’un portefeuille sectoriel qui requiert une certaine expertise. Primo, président du perchoir, un poste plutôt politique et de représentation. Secundo, ministre d’Etat sans portefeuille, une sorte de numéro deux du gouvernement. C’est plus plausible dans la mesure où Benkirane pourrait lui confier des dossiers à gérer comme le dialogue social. Il n’y aurait pas mieux que Chabat pour négocier avec les centrales syndicales leur cahier revendicatif, lui le syndicaliste de carrière ayant connaissance des fins rouages des syndicats et de leurs manœuvres. Il aura donc et le temps et la technique pour apaiser les tensions qui n’ont que trop durer avec l’Exécutif. Cela dégagerait Benkirane pour les dossiers à la fois chauds et prioritaires comme l’éducation, la santé et l’emploi. Tout est donc question de synergie et de répartition de rôles. Benkirane, dans son deuxième mandat, n’a plus besoin de s’affirmer en étant omni-présent, mais gagnerait plutôt à bien orchestrer son équipe de façon à imposer cohérence et discipline. 



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