Opinions

La voie de l’émergence

Il n’y a pas de miracle. Le Maroc ne pourra se hisser au rang de pays émergent que grâce à l’éducation et à l’industrie. Notre pays doit se ressaisir sans délai par rapport à son système éducatif, sans lequel il n’y aura pas de développement humain… et encore moins d’émergence. Quant à l’industrie, après les années de vaches maigres où les «pseudo-industriels» avaient abandonné leurs activités en cherchant une place au soleil dans l’immobilier, l’heure est à la réorganisation de cette machine. Le potentiel industriel au Maroc est indéniable, pourvu que les «vrais» industriels soient soutenus par une politique publique structurelle. Aujourd’hui, c’est chose faite avec le concept d’écosystèmes qui encourage le regroupement de métiers autour d’intérêts communs. On a vu les choses bouger véritablement en trois ans, et notre pays a pu attirer des géants dans leurs secteurs respectifs, à savoir Boeing d’une part et Peugeot-PSA de l’autre, et avant elle Renault. Le message est clair. Si des groupes internationaux font confiance à notre pays, les industriels marocains qui continuent de ressasser le sempiternel argument de la crise de confiance n’ont rien compris aux priorités de l’État et aux droits et obligations des uns et des autres. Car la confiance, ce sont des mains tendues l’une vers l’autre, comme celles des personnes qui ont scellé hier, à Casablanca, deux conventions majeures devant apporter un «push» au secteur automobile et consolider l’indéniable avancée du textile dans le pourtour méditerranéen. Un secteur qui agonisait il y a à peine deux années et qui, aujourd’hui, s’illustre au niveau mondial.



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