Opinions

La prochaine «bataille»

L’arrivée, à Madagascar, du roi Mohammed VI à la tête d’une imposante délégation est lourde de sens. Non seulement le Maroc partage avec ce pays une page de l’histoire, celle de l’exil de la famille royale à Antsirabé, mais il compte en articuler le centre de sa présence au sud-est de l’Afrique et de l’océan Indien. Les atouts ne manquent pas et la volonté des deux pays y est aussi. Ce pays qui fut, curieusement, le premier à reconnaître la pseudo-RASD dès 1976, suite à un vide diplomatique en Afrique de la part du Maroc, est aujourd’hui disposé à partager avec notre pays les valeurs de fraternité et de coopération Sud-Sud. Les citoyens, ici, à Antananarivo ou à Antsirabé, ne sont pas indifférents à notre pays, notamment la première génération. Signe que cette symbiose n’a que trop tardé. Au passage, le Maroc regagne la place qui est la sienne au sein de l’organisation de la Francophonie. Une autre incompréhensible chaise vide qui a laissé filer pas mal d’opportunités pour notre pays. Aujourd’hui, il est clair qu’il y a une rupture avec cette politique qui n’a apporté au Maroc que marginalisation et, pire, inutiles adversités. Une fois de retour au pays, Mohammed VI aura, à coup sûr, noté sur son agenda une quasi-confirmation du grand retour du Maroc à l’Union africaine. Il ne restera qu’à arrêter une date. Cependant, la partie n’est pas pour autant gagnée. Notre pays, envié et jalousé, constituera une cible de premier choix pour ses adversaires, et il ferait bien d’aller à la confrontation diplomatique sur leur terrain même. Le Nigeria puis l’Afrique du Sud doivent être des priorités. Croyons-y, nous en avons les moyens.  



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