Opinions

La part du gâteau

Hier, le Maroc était au rendez-vous avec l’élection du président de son Parlement. Dans une atmosphère électrique, la classe politique a dû procéder à la constitution des instances de la première Chambre avant la mise en place d’une majorité gouvernementale. Une première dans les annales constitutionnelles du pays. Sur le fond, c’est un test grandeur nature pour voir si c’est réellement l’intérêt national qui primera ou, plutôt, de simples calculs politiciens. La parenthèse du vote pour les statuts de l’Union africaine sera fermée ce vendredi. On verra bien ce qu’il adviendra du slogan de l’intérêt national. À l’heure où nous mettions sous presse, le nom du candidat qui a remporté la présidence du perchoir n’avait pas encore été -officiellement- annoncé. En tout état de cause, les partis politiques doivent assumer leur choix et essayer de sauver le peu de crédibilité qui leur reste dans le portefeuille, car voter pour un candidat de l’opposition et vouloir, par la suite, s’aligner sur la majorité, ferait de notre pays la risée du monde. Et, curieusement, alors que l’USFP était censée être une partie de la solution, elle constitue actuellement une source de blocage. Ainsi, les partis qui avaient marqué l’histoire du Maroc et qui devraient, en principe, honorer les partis aspirant à une alliance avec eux, sont subitement devenus «non grata». Cela devrait les interpeller et les pousser à l’autocritique. Et si le Parti de l’Istiqlal a été exhorté à cet exercice, par la force des événements que nous savons tous, l’USFP ne semble pas concerné, même s’il affiche le plus faible score en élections législatives de l’histoire du parti. Après cela, essayez de convaincre un citoyen que nos partis ne font pas passer les postes et les acquis post-électoraux en premier!



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