L’avenir hypothéqué
On l’avait dit, c’est une campagne qui ressemble à une guerre ! Et plus l’échéance se rapproche, plus on aiguise ses armes. Ce n’est pas saint car le véritable combat est ailleurs et c’est sur le terrain de l’éducation que cela devrait se passer car, détrompez-vous, ce qui conditionnera l’avenir du pays c’est la formation du capital humain, qui passe inéluctablement par l’éducation et l’enseignement. Il faut rappeler à cet égard que le Maroc est très mal classé dans les radars mondiaux, et au moment où il est plus urgent que jamais que notre pays, qui est appelé à oeuvrer pour niveler son système éducatif, réagisse, celui-ci se dégrade. Pis encore, l’État, au lieu de faire du développement de l’école publique une priorité, est en train de détruire les bases du système éducatif en cédant des écoles au privé et en accusant un échec cuisant dans toutes les tentatives de réformes depuis deux décennies. Aujourd’hui, cet échec est plus palpable dans les programmes des partis politiques qui font de la réforme de l’éducation un pilier de leur programme, sans qu’aucun parti ne présente une fiche de réforme en bonne et due forme. Point de chiffres ni d’échéances et encore moins les moyens à mobiliser pour mettre en oeuvre cette réforme ! Le Maroc est donc bien parti pour perdre des générations…et l’espoir de se voir hisser au rang d’économie émergente !