L’autre défi
Au lendemain du retour du Maroc à l’Union africaine, les Inspirations ÉCO a écrit aux partis représentés au Parlement, leur demandant de lui communiquer leur agenda africain pour l’année 2017, afin de pouvoir accompagner la diplomatie parallèle des partis. Un mois après, nous n’avons reçu aucune réponse, pas même un accusé de réception assorti d’une promesse de réponse ! Cela dénote de leur organisation : nos partis qui improvisent plus qu’ils anticipent.
En tout cas, les prochains mois et semaines vont nous démontrer à quel point nos partis sont outillés pour assurer leur important rôle de relais. En attendant, la diplomatie officielle à du pain sur la planche. Car au-delà des visites royales inscrites dans l’agenda du chef d’État, un véritable travail de communication et de lobbying devrait être mené par les ministres, même en charge de la gestion des affaires courantes. Ainsi, les sous-commissions de l’UA devraient, d’ores et déjà, être investies par des rencontres officielles et officieuses.
Le mois prochain, Lomé, capitale du Togo, abritera une conférence sur les infrastructures en Afrique. Une occasion en or pour nos entreprises publiques et privées d’y dénicher des marchés et d’y prospecter davantage, mais aussi une opportunité de rencontrer des décideurs, tels que la présidente de la Commission infrastructure au sein de l’UA, Amani Zaid, Égyptienne qui connaît parfaitement le Maroc pour y avoir représenté la Banque mondiale. Oui, certaines initiatives ont été lancées, à l’instar de l’intervention du Maroc au profit de l’Éthiopien, Tedros Adhanom, candidat à la présidence de l’OMS, mais il faut de nouveau occuper, vite et efficacement, le terrain jadis abandonné au profit de nos adversaires.