Opinions

L’après-retour (2)

On disait hier que notre pays avait besoin de s’intéresser davantage aux pays hostiles à notre cause nationale. C’est ce virage qu’il faut amorcer avec beaucoup d’assurance. Le roi a déjà donné un coup de pied dans la fourmilière en visitant l’Éthiopie, Madagascar, le Nigéria ou encore le Rwanda, qui reconnaissent le Polisario. Une initiative qui les a poussés à soutenir notre retour à l’Union africaine. Mais au-delà de cette position, le Maroc a, pour la première fois, noué des relations économiques avec ces pays, ce qui fluidifiera les échanges et pourrait aboutir à un retrait de la reconnaissance de la république fantoche. Il est clair qu’aujourd’hui, notre diplomatie prône les intérêts économiques (gagnant-gagnant) et le business comme préalables à des relations politiques chaleureuses. Une approche intéressante que l’on a snobée durant plusieurs années. Mais force est de reconnaître que le timing ne s’y prêtait pas, il y a une dizaine d’années, vu les priorités de ces pays, alors guidés par une conjoncture économique en leur faveur. L’autre challenge à relever consiste à investir le Sud du continent, à commencer par les pays gravitant autour de l’incontournable Afrique du Sud. Ce pays, qui était, sous Nelson Mandela, ami du Maroc, n’est pas à écarter mais nécessite une approche exceptionnelle. Il s’agit du pays le plus riche du continent, mais qui a besoin d’investir des zones qui lui sont inaccessibles, surtout en Afrique (francophone) de l’Ouest, là où le Maroc jouit d’une grande influence. Les pistes de collaboration économique ne manquent pas et notre pays gagnerait à y aller sans délai. 



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