Opinions

L’année des surenchères !

Le Maroc, qui a entamé un virage important en 2011, ne doit pas voir ses avancées compromises par une surenchère politicienne car force est de constater que, depuis quelques semaines, le moindre écart de langage ou décision gouvernementale vire vers une levée de boucliers de la part d’une partie de l’opinion publique chauffée à blanc par d’aucuns. Devant cet état de fait, il y a lieu de rappeler des préalables. Certes, la Constitution garantit la liberté d’expression et de manifestation pacifique, mais le même texte interdit l’anarchie et la manipulation. L’intérêt suprême de la Nation plaide donc pour un raisonnement notamment de la part des acteurs politiques. On sait que c’est une année électorale où chacun essaie de se positionner et de décrédibiliser son adversaire, ce qui est, en soi, normal. Cependant, les rivalités politiques ne doivent en aucun cas exacerber les sentiments de haine et impacter les fondamentaux du pays. Le Maroc est un pays de droit et d’institutions, ce qui permet à tout un chacun de faire valoir ses droits auprès des institutions ad hoc. Il faut également rappeler que l’impunité n’a plus de place dans le Maroc de 2016 et que, devant la loi, tous les Marocains, individus et institutions, doivent être égaux. Protégeons donc l’image et la réputation du pays par une stricte application de la loi et aussi par l’effet de dissuasion. Ceux qui bloquent injustement la rue comme ceux qui abusent du «bâton», ou encore ceux qui allument la mèche, sont tous responsables et doivent rendre des comptes. 



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