Opinions

Je t’aime, moi non plus

Les relations politiques et économiques entre le Maroc et l’Union européenne doivent être définitivement tirées au clair. Il n’y a point de situation intermédiaire: soit on est partenaires, soit on ne l’est pas! Cette valse diplomatique à laquelle se prête l’UE est des plus maladroites. Les Européens qui s’intéressent au business avec notre pays et veulent faire du Maroc un gendarme face aux flux migratoires traitent, sans a priori, avec les séparatistes de la pseudo RASD. Et là, ils parlent subitement de droits de l’Homme, omettant les atrocités commises dans les camps de Tindouf et les dérapages observés en Algérie par les Algériens eux-mêmes. Il est temps que nos amis européens sachent que le business des deux bords obéit à la logique du win-win.

Nos exportateurs d’agrumes, primeurs et légumineuses privilégient certes les marchés européens pour leur proximité, ce qui est discutable, vu le haut niveau de dépendance, mais pour l’accord de pêche, les seuls bénéficiaires sont les Européens et surtout les Espagnols. Ce n’est pas pour rien que l’Espagne a dépêché son ministre des Affaires étrangères à Rabat pour dissiper le malentendu. Par ailleurs, nos partenaires du Nord ont tendance à oublier le rôle majeur que joue le Maroc pour contenir les flux migratoires vers le Sud de l’Espagne. Il faut donc que nos amis du Nord sachent, une fois pour toutes, que le dossier du Sahara est géré par les Nations Unies et que le Maroc exerce sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire. C’est à prendre ou à laisser. 



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