Opinions

Il n’est pas forcément bon de forcer la nature (EDITO)

Agriculteurs, consommateurs et gouvernement…, tout le monde se tourne nerveusement les pouces dans l’attente des pluies. Les regards sont braqués sur la météo pour savoir si les dégâts sur la campagne agricole pourront être limités par l’avènement des précipitations.

Pour l’heure, de la pluie est annoncée mais un retard a déjà été accusé, exacerbant l’angoisse de tous et générant, à coup sûr, une facture pour l’économie qui n’a pas encore été officiellement chiffrée par l’Exécutif. Toujours est-il, les sujets du réchauffement climatique et du stress hydrique étant plus que jamais d’actualité, qu’un renforcement de l’investissement dans les technologies adoptées par d’autres pays en matière de météorologie semble plus que jamais nécessaire.

Et ce n’est ni la fibre de l’innovation, ni encore moins celle de l’expertise technique qui manquent, car notre pays est bien armé sur ces deux plans. Toute la question serait plutôt de savoir comment s’orienter sur cette voie, sans pour autant nuire à Dame nature.

Car il faut savoir que si les pluies artificielles semblent être une solution au manque de précipitations, le monde de la science a déjà tiré la sonnette d’alarme sur les effets pervers de telles techniques sur l’environnement et la vie humaine. Non seulement la provocation des pluies peut générer une dynamique d’iniquité en termes de ressources en eau, mais plus encore, les scientifiques ont, à maintes reprises, mis en garde contre les impacts de l’iodure d’argent, utilisé dans ces procédés, sur la santé de l’Homme. Comme quoi, il n’est pas forcément bon de forcer la nature…

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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