Opinions

Face à la société civile

Le débat, tenu hier lors du symposium international sur la démocratie participative, à Skhirate, était, on ne peut plus, riche et a démontré, encore une fois, combien la société civile peut apporter de la valeur à la chose publique et aux gouvernants. Les Américains l’ont compris depuis un demi-siècle et font, aujourd’hui, de l’implication dans les activités associatives un préalable à la prise de l’ascenseur social. Ils contribuent d’ailleurs directement, à travers l’USAID, à l’organisation de cet événement. Au Maroc, l’on dispose d’une des sociétés civiles les plus actives dans les zone Mena. C’est pourquoi la Constitution a clairement défini les droits des acteurs associatifs et a recommandé aux pouvoirs publics de veiller à la stricte application de ses droits.

Seulement en pratique, il faudrait parcourir encore un long chemin avant d’imposer un quelconque rôle effectif dans la gestion de la chose publique, ne serait-ce que s’ériger en véritable force de propositions. D’ailleurs, la régionalisation avancée prévoit un rôle particulier pour la société civile, seulement la majorité des Conseils régionaux, noyée dans une mare politicienne, y accorde peu d’intérêt ou les écoute sans pour autant aller plus loin. La preuve, c’est que sur les deux jours de débats, il n’y a eu que deux présidents de Conseils régionaux qui ont daigné accepter l’invitation ! Enfin, ce genre de manifestations n’est intéressant que si l’on fait face à la réalité afin de ne pas se tromper de diagnostic et surtout de prescrire les remèdes idoines. Il n’y a qu’à voir les success stories racontées de l’Inde ou de l’Afrique du Sud, entre autres, pour se rendre compte du véritable rôle de la société civile. 



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