État visionnaire
La COP22, il faut la vivre de l’intérieur, y être totalement impliqué pour ressentir l’ampleur de l’événement et percevoir les retombées escomptées car au-delà des négociations des délégués de 190 pays sur les conditions du changement climatique, c’est d’une grosse machine de business qu’il s’agit. Des centaines d’exposants venus des quatre coins du monde proposent leurs produits et présentent leur expertise en matière d’économie verte, de développement durable, de recyclage, de conditionnement…C’est tout un écosystème qui émerge du green business tout comme le succès de l’économie du halal tirée par la finance islamique. Dans cet environnement, les entreprises marocaines, du public comme du privé, s’en sortent plutôt bien. Elles sont arrivées, en un temps record, à se tourner vers l’économie verte, à intégrer les standards environnementaux et à élaborer des solutions alternatives. Certes, la partie n’est pas encore gagnée, notamment pour les PME, mais force est de constater qu’une réelle prise de conscience est exprimée par tous. D’ailleurs, les grands patrons sont présents au village et n’hésitent pas à échanger sur les nouveaux modèlex économiques respectueux de notre environnement. Ce qui est intéressant, c’est que l’on n’a pas le sentiment qu’il s’agit de déclarations de circonstance mais d’une réelle conviction et d’une prise de conscience dans la lignée de l’État marocain, tourné résolument vers l’énergie propre. Et c’est là que l’on constate que les projets menés par Masen, et supervisés par le roi himself, font du Maroc un État visionnaire.
