Opinions

Efficacité diplomatique

La clé du succès d’un diplomate, c’est surtout un bon réseau d’influence. Celui-ci se construit au fil des années (d’expérience) et souvent dans l’ombre. Lors de la dernière visite royale à Addis-Abeba, la dream team royale (voir article pages 4 et 5) a dû faire face à plusieurs situations délicates, notamment vis-à-vis du pays hôte, l’Éthiopie, ou de l’institution qu’est l’Union africaine. Toutefois, la partie marocaine s’en est sortie à chaque fois haut la main, dans la douleur certes, mais avec succès et en ménageant les susceptibilités, fort nombreuses en Afrique. Ce 31 janvier 2017, il est midi en Éthiopie, le roi n’est pas encore arrivé, alors qu’il était supposé prononcer son discours vers midi trente. Les journalistes étaient sur place depuis 11h et, au Maroc, tout le peuple attendait ce discours historique. Finalement, le souverain est arrivé à 14h30 et prononcera son discours vers 15h10. Pourquoi alors ces 2H30 minutes de retard? L’UA avait certes validé le retour du Maroc la veille, mais, selon la charte de l’UA, toute une procédure juridique devait être accomplie. Finalement, ce qui nécessite en principe des jours n’a pris que quelques heures grâce à une dynamique remarquée de la dream team. Fouad Ali El Himma était à la résidence royale aux côté du roi, en contact avec les chefs d’État pour justement régler ce sujet. Au siège de l’UA, Mansouri, Mezouar et Bourita ne sont pas passés inaperçus et sont vite entrés en contact avec les diplomates de l’union, avec l’intervention-soutien de certains chefs d’États, ce qui a permis de débloquer la situation et ce qui nous a valu une entrée royale lors du sommet des chefs d’États, le Maroc marquant ainsi l’histoire, au grand dam de ses adversaires. 



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