Édito. Que calor !

Il fait beau. Les voyants sont au vert pour le tourisme national. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Pas tout à fait, car la température affichée actuellement dans plusieurs villes du Maroc a de quoi inquiéter… À Marrakech par exemple, le mercure a dépassé les 40 degrés dimanche dernier, en plein mois de juin, pour le plus grand bonheur des touristes, au repos dans les piscines.

Les Marocains, eux, sont beaucoup plus préoccupés par ce phénomène. Une enquête sur le changement climatique, (Peoples’ climate vote 2024) concoctée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), révèle que 80% des personnes sondées dans le monde souhaitent que leurs gouvernements entreprennent des actions plus percutantes face à la crise climatique.

Plus de 73.000 personnes de 77 pays, dont le Maroc, ont répondu à 15 questions sur le changement climatique. Chez nous, 90% des sondés aimeraient remplacer le pétrole et le gaz par des alternatives plus propres, contre 72% au niveau mondial.

D’autres chiffres mettent en avant l’inquiétude constante par rapport à la hausse des températures. Le Maroc, qui a déjà pris des mesures importantes pour la gestion de l’eau, va devoir suivre et collaborer avec ses voisins européens dans le souci de lutter contre les problèmes climatiques.

Du côté de nos voisins espagnols, 75% du territoire est exposé à un climat propice à la désertification. L’Espagne est même en tête des pays européens confrontés à ce phénomène. Au vu des récents réchauffements diplomatiques entre les deux pays, le terrain est donc propice pour combattre le fléau du réchauffement climatique, main dans la main.