Edito. L’anticipation avant tout !
Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Marrakech le week-end dernier ne sont pas qu’un simple épisode météorologique fâcheux. Elles soulignent avant tout l’urgence pour nos villes d’anticiper et de gérer efficacement les crises climatiques et infrastructurelles.
Ce qui s’est passé à Marrakech est un rappel saisissant des défis auxquels sont confrontées de nombreuses métropoles à travers le monde. De Casablanca à Abidjan, de Paris à Mumbai, les infrastructures urbaines sont de plus en plus fréquemment mises à l’épreuve par des épisodes climatiques extrêmes.
Les grandes métropoles, qu’elles soient situées dans des régions tempérées ou à risque, partagent des problématiques similaires : des infrastructures vieillissantes, une urbanisation rapide et une adaptation trop lente aux effets du changement climatique.
Le Maroc, qui s’est lancé dans un vaste programme de développement de ses infrastructures, doit saisir ce moment pour repenser sa gestion urbaine et l’anticipation des crises.
L’enjeu n’est plus simplement d’accompagner l’urbanisation, mais de la précéder en dotant nos villes d’infrastructures capables de résister aux chocs à venir.
La résilience doit devenir le maître-mot. Cela implique non seulement la modernisation des infrastructures, mais aussi une gestion plus durable des ressources, un urbanisme pensé pour le long terme et une sensibilisation accrue des populations aux risques climatiques.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO