Edito. La prudence est de mise
Le secteur bancaire a fort heureusement de beaux jours devant lui. Les perspectives sont, c’est le moins que l’on puisse dire, prometteuses, du moins à l’horizon 2026. À l’évidence, le secteur devrait profiter d’une solide reprise, soutenue par la croissance des crédits à l’équipement et une gestion plus prudente des risques, le tout dans un environnement économique en pleine mutation. Et c’est Attijari Global Research qui le prévoit dans un flash dédié au secteur bancaire.
Les analystes du département analyste et recherche de la banques d’affaires d’Attijariwafa bank estiment les multiples de valorisation attractifs. De quoi y voir des opportunités d’investissement avec le lancement de grands projets d’infrastructure et l’essor de la transition énergétique au Maroc. Cela induirait une croissance annuelle moyenne des crédits de 5,9%.
Parallèlement, les banques devraient accélérer les politiques d’optimisation des coûts et pousser à l’accélération de la digitalisation. Il faudra cependant rester prudent, et surtout vigilant, en portant une attention particulière à la gestion du risque.
La stabilisation des taux d’impayés est également un enjeu crucial. Ceci dit, les banques demeurent résilientes face aux défis macroéconomiques, et ce, en grande partie grâce à leur approche quelque peu conservatrice (politique de provisionnement) pour se prémunir contre les risques, en particulier le risque systémique.
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO