Opinions

Édito. Cap 2030

L’événement a lieu dans six ans. Six ans, c’est beaucoup, mais c’est demain. C’est pourquoi le Maroc se prépare à l’organisation du Mondial 2030, avec ses deux alliés, l’Espagne et le Portugal. Mis à part l’Afrique du Sud, aucun pays africain n’avait réussi jusqu’à présent à organiser un Mondial de football. Une aubaine pour l’économie nationale.

Selon les estimations de Valoris Securities, société d’analyse financière et de courtage sur le marché boursier marocain, chaque match de Coupe du monde devrait rapporter entre 25 et 37,5 millions de dollars.

Ainsi, les recettes pourraient se situer entre 850 M$ et 1,2 MM$. En plus de tout cela, la Nouvelle charte de l’investissement propose des abattements jusqu’à hauteur de 30% de l’investissement total aux porteurs de projets. Ce qui va, à coup sûr, encourager les investissements d’ici 2030. Le tourisme sera bien évidemment le principal bénéficiaire de ces mesures exceptionnelles.

Au Qatar, 1,4 million de touristes avaient visité le pays lors du dernier Mondial. Un chiffre record qui sera sans doute dépassé par le Maroc, de par sa situation géographique proche de l’Europe.

Au-delà des chiffres, une Coupe du monde réussie sur le plan de l’organisation sera la meilleure publicité possible pour notre pays. Ayant à l’esprit que la demi-finale des Lions de l’Atlas au Qatar avait donné un gros coup de boost à l’image du Maroc, cet événement d’envergure, qui va nécessiter un investissement colossal, est une aubaine pour l’économie.

Tourisme, BTP, restauration, télécoms et par extension le monde des affaires… tous ces secteurs vont bénéficier de l’impact du Mondial. Reste à faire un travail de fond sur l’éducation et le civisme pour ne pas écorner l’image du Royaume qui sera sous le feu des projecteurs en 2030.

Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO


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