Édito. Acteur clé
Et de 4 pour Renault Group au Maroc. Le lancement en grande pompe de la production du 4 e véhicule de la marque Dacia dans le Royaume renforce indéniablement sa position déjà reconnue en matière de transition verte.
Pour cause, le nouveau Jogger est le premier véhicule hybride fabriqué dans une usine automobile au Maroc. Le modèle, une familiale (de 5 à 7 places), qui est montée au niveau de la ligne 2 de l’usine de Tanger, est pour la quasi-totalité de sa capacité (jusqu’à 120.000 véhicules par an) destinée aux marchés européens. Le marché marocain ne sera pas en reste.
L’industrialisation de ce nouveau véhicule Made in Morocco est accompagnée d’une forte montée en compétence à la fois industrielle et humaine avec l’augmentation de la robotisation de l’usine via l’installation de plusieurs dizaines de robots dans certains départements et la mise en place d’un processus spécifique à l’intégration de la technologie hybride.
A cela il faut ajouter la formation de plus de 2.500 collaborateurs dont 700 spécifiquement à l’habilitation électrique.
Le choix du Maroc pour la production du Jogger n’est pas anodine. Aux dires du top management du constructeur français, le Royaume est une plateforme industrielle majeure pour le Groupe dont la production représente 17% de ses ventes mondiales.
Mieux, Renault et son écosystème y réalisent des prouesses parvenant même à dépasser les engagements pris avec les autorités sur la période 2016-2023 avec un taux d’intégration locale de 65,5% et un chiffre d’affaires d’approvisionnement local de plus de 20 milliards de DH. De quoi positionner davantage le Maroc comme acteur clé de l’échiquier de l’industrie automobile mondiale.
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO