Diaspora et économie du savoir
L’avenir est à l’innovation, à la recherche et développement et à la créativité. C’est de cette manière que les Nations émergent et jettent les ponts du développement. Au Maroc, l’on accorde malheureusement peu d’intérêt à ces aspects qui forment pourtant les bases de l’émergence.
Heureusement, le ministère des MRE et de la migration est très dynamique sur ce volet et s’emploie, avec le peu de moyens dont il dispose, à catalyser les compétences marocaines relatives à la haute technologie de par le monde. Il organise, les 4 et 5 juillet, un atelier thématique des experts marocains de France. Une belle opportunité de mettre en avant des créateurs marocains et des promoteurs de startups prêts à mettre leur savoir-faire à la disposition de leur mère-patrie. J’ai eu l’immense plaisir d’y rencontrer de jeunes porteurs de projets en développement durable et en économie digitale, des créateurs de concepts novateurs, des ingénieurs en technologie de pointe mais aussi des experts et des professeurs universitaires en France. Ils étaient sur un nuage, les yeux brillants de bonheur et de satisfaction pour ce qu’ils considèrent être une reconnaissance. Une valeur très importante pour l’ancrage du patriotisme et le rattachement de la diaspora à leur pays.
Maintenant, l’on sait que l’économie du savoir est l’avenir des pays mais cela requiert de la volonté publique et surtout des moyens qui font parfois défaut. Et c’est justement pour cela que ces relais marocains en France – comme partout dans le monde – sont une chance pour le Maroc afin de capitaliser sur cette manne d’économie du savoir. C’est tout à l’honneur du ministère de la diaspora qui, depuis une année, a banni l’approche folklorique réductrice qui a prévalu des décennies durant mais il n’est jamais trop tard pour bien faire et pour amorcer le virage de l’économie du savoir.